Vincennes Images Festival 2022 : CEWE imprime Nikos Aliagas et Franck Seguin !
Du 18 au 22 mai prochains, le Vincennes Images Festival rouvre ses portes ! CEWE est ravi de contribuer à nouveau au succès de l'un des plus grands festivals de photo amateur en France en imprimant les expositions des photographies de Nikos Aliagas et de Franck Seguin, photographe de sport, spécialisé dans la photo sous-marine. Dans cet article, retrouvez l'interview de Franck Seguin, rédacteur en chef du département photo du journal L'Équipe.
Créé par des passionnés de photographie, le Vincennes Images Festival se veut un moment de rencontre pour promouvoir la photographie amateur, faire émerger de nouveaux talents et créer des passerelles entre amateurs et professionnels. Guidés par ce même esprit de rencontre et de partage, c'est tout naturellement que CEWE apporte à nouveau son soutien et son expertise d'imprimeur pour faire rayonner le talent de ceux qui érigent la photographie au rang d'art.
Parmi eux, le célèbre présentateur Nikos Aliagas, qu'on ne présente plus. Animé par une passion de la photographie depuis de nombreuses années, il devient au fil du temps et des expositions reconnues comme photographe émérite. Le Vincennes Images Festival l'expose d'ailleurs depuis l'édition 2015 à chaque biennale et c'est avec un immense plaisir que CEWE imprime sa nouvelle série intitulée "Insouciance". Dans cette nouvelle série sont mis en avant les sensations, ces fugacités qui sont le credo de l’artiste qui "photographie encore pour essayer de déceler ce qui n’est pas le cadre. L’insouciance par temps de tempête, je le retrouve dans le regard d’un enfant dans les bras de sa mère, dans le rire d’un homme mûr, dans l’offrande d’un village, dans la chevelure de l’homme de la mer, dans les pas délicats de la danseuse, dans les bras tendus vers le ciel d’un homme dont je ne vois pas le visage…"
Et pour continuer à explorer toutes les formes possibles de la pratique photographique, nous sommes allés à la rencontre de Franck Seguin, rédacteur en chef du département photo du journal L'Équipe et spécialisé dans la photographie sous-marine, aux côtés d'apnéistes... et de l'incroyable faune marine que la nature nous offre.
Comment en êtes-vous arrivé à la photographie de sport ?
À mes débuts en photographie, je n’ai eu qu’une seule envie, c’est d’être photographe de sport, je faisais du sport, mes copains étaient des sportifs, j’allais au stade, etc… quand est venu le temps de m'orienter professionnellement, la question de savoir dans quel domaine ne s'est pas posée longtemps...
La photo sous-marine pour suivre des athlètes apnéistes semble être une discipline de niche dans la photographie sportive. D’où vous vient cette passion pour cette discipline ?
Je pratiquais la natation et la plongée depuis longtemps, c’est un milieu qui m’intéressait, je connaissais et je suivais le duel Mayol/Maïorca, apnéistes célèbres des années 80. Quand j’ai eu connaissance de cette bande d’aventuriers pour la plupart français qui pratiquaient l’apnée je suis allé à leur rencontre, c’était passionnant, c’était le début d’une aventure.
Quelle est la préparation spécifique pour un shooting sous l’eau ? Y a-t-il des étapes précises à suivre ?
Une bonne forme physique est nécessaire et une formation d’apnéiste et/ou de plongeur est préférable. Pour le matériel, il faut un caisson étanche pour le boîtier photo et l’objectif. Une bonne séance photo sous-marine n’est pas le fait du hasard, il faut être d’accord avant la plongée avec votre modèle sur ce que vous allez faire. Il y a beaucoup de choses à gérer lors d’une séance sous-marine, savoir contrôler son souffle, sa fatigue car il va peut-être nager, il faut voir l’état de la mer, les profondeurs où vous irez pour la prise de vue, le décor, l’horaire est important également par rapport au placement du soleil, etc…
Quelle a été votre réaction / sentiment lors de votre première plongée photo face à la faune marine ?
Un sentiment de plénitude. Les rencontres avec les animaux marins restent toujours une expérience hors norme, on se sent petit et en même temps géant, j’ai eu le sentiment de faire partie d’un tout, du monde et j’ai eu l’impression d’être extraordinairement vivant.
Pouvez-vous nous raconter le grand moment magique de votre carrière ?
Je n’ai pas eu de grand moment magique jusqu’à présent mais une succession de plusieurs très bons moments comme mon premier reportage paru puis mon premier engagement, mon premier Prix photo, la création de mon agence de presse, le jour où je suis rentré à l’Équipe, et la série est toujours en cours !
Qu’avez-vous pensé de la qualité des tirages sur alu-dibond imprimés par CEWE dans le cadre du VIF ? Le rendu a-t-il été à la hauteur de vos attentes, fidèles à l’esprit de vos photos ?
Je les ai trouvé de grande qualité, j’ai apprécié que l’on me soumette des tirages d’essai avant de donner mon accord définitif pour le tirage final. Pour l'impression de mes photos sous-marines, la qualité du bleu de l’eau était essentielle et dans le cas présent, les tirages sont totalement fidèles à ce que j’en attendais.
Pourquoi avoir choisi le VIF pour l’exposition ?
J’ai répondu favorablement et avec un grand plaisir à l'invitation et j’ai trouvé très intéressant de pouvoir rencontrer des amateurs amoureux de photographie.